François Schanen - 1950 / 1952 -
François Schanen - 1950 / 1952 -
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Bataille de Kerling-lès-Sierck
Sommaire :
1. Extrait du courrier de Metz du 11 novembre 1946
2. Témoignage de François Schanen de Kerling-lès-Sierck
3. Fosse commune de Kerling-lès-Sierck
4. Rapport détaillé de la bataille de Kerling et de ses alentours
Bientôt deux ans que notre village a été libéré du joug allemand. Deux ans aussi que les gens ont connu les pires angoisses du bombardement qui devait causer, hélas! non seulement la destruction de plus des deux tiers du village, mais aussi des morts parmi la population déjà tant éprouvée par l'évacuation de 39.
Le 9 novembre 1944, les premiers éléments américains entrèrent dans le village, un peu plus d'une centaine et qui auraient pu occuper tout le village si le destin n'en avait décidé autrement. Dans leur retraite depuis l'intérieur, les Allemands avaient amené avec eux trois femmes françaises, de mœurs légères. A l'arrivée des Alliés, le Boche avait fui, laissant sur place ces trois femmes.
Voyant qu'il n'y avait aucun blindé américain, ces trois femmes ne tardèrent pas à rejoindre les Allemands et à leur communiquer ce renseignement qui devait conduire ces derniers à contre-attaquer en force, soutenus par des chars lourds. La présence des blindés n'échappa pas à l'observation américaine car, peu après, le village subissait un tir d'artillerie de plus de trois-quarts d'heure. Aussitôt, la population se réfugia dans les caves pour attendre la fin de ce déluge de feu.
Au fracas infernal des obus se mêlaient les crépitement secs des mitrailleuses et ce, durant cinq jours et nuits.
Vers 4 heures du matin le premier jour, les villageois eurent un court moment d'espoir, mais la désillusion ne tarda pas car, aux bruits sourds des bottes ferrées fracassant les portes, se mêlaient la voix gutturale du Teuton :
- "Aufmachen, sonst wird alles verbrannt !" et les fouilles commencèrent.
Par malheur, ils devaient découvrir quatre Américains dans la grange de M. SCH. La représaille fut brutale. A l'aide d'un char lance-flamme, la maison fut incendiée. M. SCH devait être fusillé à la sortie du village mais put s'évader grâce à la complicité d'un vieil Allemand, vétéran de 14-18.
Le troisième jour, les chars américains purent passer la Moselle. Sept chars allemands et plus de 700 cadavres restèrent sur le territoire de la commune. Les pertes, du côté américain, se montèrent à environ 200 morts.
Cependant, les habitants devaient encore subir une humiliation de la part du vainqueur. Pieds nus mal habillés, ils durent quitter leurs abris pour être conduits à la sortie du Village afin d'y être parqués, tels des moutons.
Tout le village était accusé de s'être livré à l'espionnage. Pendant 8 jours, la population coucha dans deux caves gardées par des sentinelles. Par bonheur, un groupe d'américains, échappé on ne sait comment à la perquisition, témoigna en notre faveur et tout rentra dans l'ordre.
Décrire l'aspect du village n'est guère possible. Pendant des mois, les hommes s'employèrent à déterrer le bétail enseveli sous les ruines pour l'enterrer ailleurs. Il fallait boucher les trous, les murs, réparer ici et là, et toujours avec des moyens de fortune; retaper un lit, une chaise ou une armoire pour avoir un peu de mobilier.
La reconstruction a certes fait du travail, mais il reste énormément à faire. Kerling n'oubliera pas de sitôt ce que lui a coûté sa libération : les ruines en témoigneront toujours.
Note : Malgré mes recherches, je ne peux pas apporter plus de précision sur l'identité de M. SCH, une autre version du courrier de Metz donne encore une version plus floue sur cette personne en la nommant M. S.
Histoire de Kerling-lès-Sierck
Sommaire :
1. L'histoire du village
2. Carte postale de Kerling-lès-Sierck
Kerling-lès-Sierck est une commune mosellane où les premières traces remontent au IVe siècle, en plein cœur du Haut Moyen-Âge européen. Le village a été majoritairement sous domination germanique pendant plusieurs siècles. En effet, en 874, Kerling était sous la domination du Royaume de Francie Orientale, royaume crée après la scission de l'empire carolingien et marquant les prémices de l'Allemagne actuelle. Nous pouvons également en déduire que le village était avant la domination de la Francie Orientale sous le pouvoir de l'empire de Charlemagne puis sous la tutelle du Royaume de Francie Médiane (Renommé en suite en Royaume de Lotharingie), annexé par la suite par la Francie Orientale et Occidentale. Par la suite, le pouvoir germanique a continué à s'exercer sur la commune à travers le Saint-Empire-Romain-Germanique entre le Xe siècle et le XVIIe siècle. A partir du du XVIIe siècle, la commune a appartenu au royaume de France puis à ses nouvelles entités avec la République et le Premier Empire.
Après la défaite de la guerre de 1870 avec la bataille de Sedan marquant la fin du Second Empire français, Kerling est revenu sous la tutelle germanique avec l'empire Allemand du fait de l'annexion de l'Alsace-Moselle. Il faudra attendre la Première Guerre mondiale pour que Kerling redevienne français en 1918. Cependant, le village va redevenir allemand lors de la Seconde Guerre mondiale, de mai-juin 1940 jusqu'en novembre 1944 où la commune sera libérée par les troupes américaines.
Durant ces nombreux siècles d'existence, le village a connu de nombreux noms avant de s'appeler définitivement "Kerling-lès-Sierck", en voici une petite liste non exhaustive qui relate les noms de la commune à travers les siècles :
- Crelligon (874)
- Cherlingen (1084)
- Karlenges (1139)
- Kerlingen (1594 / 1940-1944)
- Kirling (1686)
- Querlien (1762)
Sous l'Ancien Régime, Kerling était le siège d'une seigneurie qui disposait de la haute, moyenne et basse justice, c'est-à-dire que le seigneur avait le droit de rendre justice à travers la peine capitale, les amendes ou encore l'emprisonnement. Kerling était le fief mouvant de la prévôté, une unité administrative et judicaire royale dirigée par un prévôt qui s'occupait de la justice ou de la finance. Le village faisait partie du domaine de Sierck.
Kerling faisait partie en 1701 du comté de Hombourg et était une paroisse de l'archevêché de Trèves. Kerling était autrefois au sein de la province des Trois-Evêchés, sous le pouvoir du prévôté de Sierck et coutumier de Lorraine, c'est-à-dire sous le droit coutumier, un ensemble de règles concernant la loi, les droits ou les usages.
Kerling fit partie en 1790 du canton de Kœnigsmacker, et passa par la suite dans le canton de Sierck suite à la Constitution de l'an III de la Première République française en 1795. En 1802, le village se range dans le canton de Metzervisse. Cependant, une ordonnance du 28 décembre 1825 replaça Kerling dans le canton de Sierck avec pour annexes Haute-Sierck et Fréching.
Le village avait un sobriquet qui était le suivant : "Die Wandjang (Windbeute)". Ce sobriquet vient du fait que les habitants d'autrefois avaient la réputation d'être orgueilleux et de faire de grands discours qui ne disaient rien. On prétendait en ouvre qu'ils avaient l'habitude de bluffer de de prôner constamment leurs richesses inexistantes.
Quelques rapports du village datant du XIXe siècle nous sont parvenus et présentent l'état de la commune à des dates précises, en voici une liste :
- 1817 : Kerling-lès-Sierck est un village placé sur une hauteur et ancienne commune de la province des Trois-Evêchés. Sa mairie et sa paroisse ont pour annexes les hameaux de Haute-Sierck et de Fréching. Le village fait partie de l'arrondissement de Thionville et du canton de Metzervisse. Kerling compte 398 habitants pour 71 maisons, son territoire est productif avec 664 hectares dont 254 forestiers et 104 ares dédiés au vignes.
- 1844 : Kerling-lès-Sierck assure sa distribution postale par Sierck. L'école est fréquentée par 60 garçons et 40 filles et par 20 garçons et 20 filles village d'Haute-Sierck, le revenu de l'instituteur s'élève à 445 Francs. La population comprenant les deux annexes monte à 825 habitants. Le village comprend 75 maisons et une tuilerie, l'église et la maison curiale ont été restaurées et agrandies en 1842. Le sol de la commune renferme des pierres de chaux. La forêt dite la "Grande Forêt" qui se compose de la forêt de "Kalenhoven" française et allemande et de la forêt des Quatre-Seigneurs se trouve en partie sur le ban de Kerling. Elle est habitée par tous les genres de gibiers, principalement par le chevreuil et le sanglier où ce dernier y fait beaucoup de dégâts pendant la belle saison. On y rencontre aussi des merles blancs.
- 1852 : Kerling-lès-Sierck compte 881 habitants, l'école est fréquentée par 32 filles et 30 garçons. Le village compte 169 maisons, 89 granges , 239 chevaux, 6 fontaines et puits publics et 111 puits et pompes de propriétaires. Le revenu communal s'élève à 2088 Francs. On y élève des chevaux propres à la cavalerie, bestiaux et volailles. Le gibier avoisinant la commune est composé de sangliers et de lièvres. Le village dispose d'une tuilerie, dispose de 5 hectares de vignes et y pratique la culture des terres. Kerling produit du vin, du froment, de l'avoine, de l'orge et du seigle et dispose de bons pâturages. Le village est constitué de l'église, d'une maison d'école, 3 lavoirs dont un couvert. En cas de réunion de troupes, la commune peut loger 250 hommes et 500 chevaux dans les granges.
Sommaire :
1. Nicolas Dupont, Juste parmi les Nations
2. Soldats Pierre et Jacques Dupont
3. Matricule militaire d'Antoine Dupont
1. Nicolas Dupont, Juste parmi les Nations
Nicolas Dupont naît le 27 juillet 1900 à Kerling-lès-Sierck, il est le fils de Jean Dupont et de Marie André. Nicolas entre le 27 juillet 1925 dans la Gendarmerie et est gendarme à Gambsheim, dans le Bas-Rhin avant la Seconde Guerre mondiale. Nicolas Dupont épouse Catherine, Louise, Virginie Brandenbourger de son nom complet le 30 mai 1927 à Waldwisse, en Moselle. Ils auront deux enfants, Gilbert et Marie-Thérèse Claire dite Claire. Toujours avant la guerre, Nicolas est nommé maréchal des logis-chef, le 10 mars 1931.
Nicolas Dupont
(collection Gilles Legrand)
Certificat de naissance de Nicolas Dupont. On constate la germanisation des termes français, Nicolas devient "Nikolaus" et Kerling devient "Kerlingen"
- photocopie datant du 24 février 2015 -
Médaille militaire décernée à Nicolas Dupont - 16 novembre 1936 -
(collection Nicolas et Christophe Dupont)
Tantôt policier, tantôt gendarme, selon les ouvrages et documents, Nicolas Dupont est dit avoir été arrêté le 31 mars 1944 par les policiers de la SPAC (section de la police anticommuniste), à l'Intendance, incarcéré à la prison Sain-Paul à Lyon, avant d'être transféré à Compiègne-Royallieu et déporté le 10 mai 1944 à Neuengamme - Kommando de Lübeck.
En réalité, Nicolas Dupont appartenait à la Gendarmerie. Les recherches historiques ont permis d'apporter des éléments nouveaux et de corriger certaines approximations ou erreurs afin de lui rendre l'hommage qu'il mérite.
Pendant la guerre, Nicolas devient adjudant, le 10 mai 1942. Sinistré et replié de la région Alsace-Lorraine, il est affecté successivement, le 1er juin 1941 à la brigade d'Evian, le 10 mai 1942, à la brigade d'Annecy en tant qu'adjudant et le 1er mars 1943, à la brigade de Modane. En 1944, il occupe les fonctions d'adjoint au commandant des brigades territoriales de la compagnie d'Annecy. Nicolas commence ses actes de résistance en étant membre du réseau de résistance néerlandais "Dutch-Paris", une filière d'évasion de civils et d'aviateurs alliés. Nicolas a servi et appartenu aux Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I), c'est-à-dire la résistance française, dans le secteur d'Annecy du 1er janvier 1943 jusqu'au 31 mars 1944, date de son arrestation.
Témoignage de mérite de Nicolas Dupont décerné par le gouvernement de Vichy pour l'arrestation de criminels auteurs d'agressions à mains armées - 16 mai 1944 -
(collection Nicolas et Christophe Dupont)
Malgré sa hiérarchie au service du Reich et du gouvernement de Vichy, Nicolas joua un double-jeu qui lui a permis de sauver de nombreux juifs voués à une mort certaine. Ses actions sont citées dans le dossier 1537/1979 de l'institut "Yad Vashem" :
"Secourait les réfugiés et autres indésirables en fournissant des faux-papiers, cartes d'alimentation ou des cachettes. Aidait des familles juives à franchir la frontière suisse, montait dans les trains arrivant en gare d'Annecy pour mettre en sûreté les juifs qu'il savait en danger. Notamment Arthur Ingber qui était recherché. Il les arrêtait, mais au lieu de les livrer, les aidait à s'enfuir vers la montagne avec d'autres familles. Il avait trouvé un refuge à Menthon-Saint-Bernard. Y fut aussi logé le rabbin Gelernter de Bruxelles, en suite il les fit passer en Suisse. Arrêté par les Allemands et déporté à Lübeck où il trouva la mort."
Une autre source d'origine familiale énonce également que Nicolas a sauvé Fernand, Jacques, Léon, Louise, Paulette, Bernard et Pierre Lévy de la déportation.
Diplôme d'honneur de Nicolas Dupont - 18 juin 1979 -
(collection Nicolas et Christophe Dupont)
Il est arrêté le 31 mars 1944, vers 13h par la police allemande. Le capitaine commandant la compagnie avait reçu la visite d'un fonctionnaire en civil de la police allemande et de deux feldgendarmes qui voulaient voir l'adjudant au sujet d'une enquête qu'il avait effectué. Le 10 janvier 1944, un habitant de Saint-Jorioz avait été victime à son domicile d'une attaque à main armée par des inconnus. L'adjudant avait été chargé de l'enquête. Les policiers allemands voulaient faire une sorte de confrontation ou de présentation et ce dans les locaux de la Feldgendarmerie. Dupont, confiant se présentait et était arrêté, sous ce faux prétexte. Aucune explication n'est fournie à son supérieur. D'abord incarcéré à Annecy, il était transféré à Lyon, et le 6 mai interné à la prison Montlue, déplacé à Compiègne-Royallieu et déporté par le convoi du 21 mai sur Neuengamme. Nicolas sera au total interné du 31 mars 1944 au 27 mai 1944, puis déporté du 28 mai 1944 au 3 mai 1945. Il est tué lors du bombardement du paquebot-prison "Cap Arcona" en baie de Lübeck-Neustadt, le 3 mai 1945 par l'aviation britannique.
Peu avant son arrestation, il avait accueilli puis dirigé vers la Suisse deux alsaciens déserteurs de l'armée allemande. Arrêtés avant la frontière, ils l'auraient dénoncé.
Nicolas Dupont a été promu sous-lieutenant le 2 juin 1950 à titre posthume et son décès a eu le statut de "Mort pour la France".
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Montigny-lès-Metz -1939-1945- dédié aux morts aux maquis ou dans les camps.
Une plaque était apposée sur l'ancienne gendarmerie d'Annecy puis à la Préfecture en son honneur :
"Adjudant Dupont Nicolas, commandant de brigade d'Annecy, mort pour la France, le 3 mai 1945"
Avec la mort de Nicolas Dupont, de nombreuses distinctions posthumes en son honneur ont été faites. La veuve de Nicolas Dupont reçoit en mai 1950 de la main de Sa Majesté des Pays-Bas, la reine Juliana la Croix de la Résistance des Pays-Bas en hommage à son appartenance au réseau de résistance "Dutch-Paris". Nicolas obtient à titre posthume la médaille de la Résistance Française le 16 novembre 1953, par décret du 22 septembre 1953. Nicolas est également fait le 16 novembre 1953, "Chevalier de la Légion d'Honneur". En mars 1954, le fils de Nicolas Dupont, engagé volontaire dans l'armée, se voit attribué les distinctions de Nicolas, il reçut la croix de chevalier de la légion d'Honneur, la croix de guerre et la médaille de Libération.
Le 5 octobre 1976, la famille d'Arthur Ingber, sauvé par Nicolas Dupont a planté 5 arbres dans la forêt des Martyrs en Israël en la mémoire de Nicolas.
Nicolas Dupont reçoit à titre posthume, le 18 juin 1979, la médaille et le diplôme d'honneur des "Justes parmi les Nations."
La remise des distinctions posthumes au jeune Dupont - Mars 1954 -
(collection Nicolas et Christophe Dupont)
Le 1er février 2018, a eu lieu une cérémonie à Kerling-lès-Sierck en hommage à Nicolas Dupont pour ses actes de bravoure durant la Seconde Guerre Mondiale. Les sous-officiers de la gendarmerie de Dijon ont choisi Nicolas Dupont comme leur parrain et ont fait le déplacement pour assister à la cérémonie. Une plaque commémorative a été installée à l'entrée du cimetière de Kerling en hommage à celui-ci.
Ordre national de la légion d'honneur - 16 novembre 1953 -
(collection Nicolas et Christophe Dupont)
Médaille de la Résistance Française - 16 novembre 1953 -
(collection Nicolas et Christophe Dupont)
Monument aux morts de Montigny-lès-Metz où est inscrit Nicolas Dupont
Plaque commémorative en l'honneur de Nicolas Dupont à Kerling
Pierre Dupont : Né le 20 novembre 1894 à Kerling-lès-Sierck, fils de Jean Dupont et de Marie André, Pierre Dupont est enrôlé dans l'armée allemande lors de la Première Guerre mondiale du fait de l'annexion de l'Alsace-Lorraine lors de la défaite de la Guerre de 1870. Il fait partie du "Grenadier Regiment 11" qui est un régiment d'infanterie allemand. Pierre est présent lors de l'Offensive Meuse-Argonne (26 septembre - 11 novembre 1918), qui est une offensive franco-américaine contre l'armée allemande. Pierre est tué lors de la bataille de Montfaucon le 26 ou le 27 septembre 1918 en Meuse, soit le premier jour ou lors du deuxième jour de la bataille. Il avait 23 ans. La nature de sa mort est inconnue mais il a été très probablement tué sur le coup ou bien mort de suite de ses blessures.
Jacques Dupont : Né le 4 décembre 1879 à Kerling-lès-Sierck, fils de Jean-Pierre Dupont et de Marie Sondag, Jacques Dupont est lui aussi enrôlé dans l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale. Il fait partie du "Feld Artillerie Regiment 247" qui est un régiment d'artillerie de campagne allemand. Jacques combat dans l'Oise en 1918, il combat à Canny-sur-Matz et est tué le 9 juin 1918 à 38 ans. La nature de sa mort est également inconnue, il a soit été tué sur le coup ou bien mort de suite de ses blessures.
Jacques et Pierre Dupont sont inscrits sur la stèle commémorative de l'église de Kerling.
Matricule militaire d'Antoine Dupont, né à Kerling-lès-Sierck le 10 Décembre 1775, fils de Jean Dupont et d'Elisabeth Cothe.
Antoine Dupont sert dans l'armée napoléonienne sous le premier empire français en tant que fusilier dans la 85ème Demi-Brigade de ligne de 1802 à 1805.
Note : Dans la maison familiale à Kerling, était présent un uniforme complet de soldat napoléonien qui appartenait très certainement à Antoine Dupont. Cependant pendant la période d'évacuation de Kerling du 1er septembre 1939 au 2-3 septembre 1940, la maison étant vide, la tenue a été volée par une personne inconnue qui serait un collectionneur d'objets militaires de l'époque. L'uniforme ne fût jamais retrouvé.
Matricule militaire d'Antoine Dupont